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École de poulet

Rapport d’analyse nutritionnelle du poulet frais canadien

Les consommateurs exigent de plus en plus de transparence et d'informations au sujet des aliments qu'ils consomment.

La santé, la condition physique et la nutrition étant au cœur des préoccupations des consommateurs canadiens, les Producteurs de poulet du Canada ont commandé la première étude de l’industrie sur la valeur nutritive du poulet en près de 20 ans. Le Rapport d’analyse nutritionnelle propose un examen approfondi de la valeur nutritionnelle du poulet d’aujourd’hui et souligne à nouveau son potentiel et sa valeur en tant qu’aliment sain pour les familles canadiennes.

Résumé

Les consommateurs veulent avoir l’assurance qu’ils font des choix judicieux lorsqu’ils nourrissent leur famille. Le poulet est considéré comme un choix sain depuis des années, mais jusqu’ici, les Producteurs de poulet du Canada ne disposaient pas de l’information la plus à jour pour appuyer cette affirmation.

Le rapport suivant contient des informations sur la composition nutritionnelle de différents morceaux de poulet biologique et non biologique (appelé poulet ordinaire dans le rapport), par portion de 100 g, tirées de données recueillies en 2013 par Silliker Labs, un laboratoire international d’évaluation des aliments. Ce rapport contient également une analyse comparative des données fournies par Silliker en 2013 et de celles tirées de la banque de données nutritionnelles de Santé Canada, le Fichier canadien sur les éléments nutritifs (FCEN), pour une portion de 100 g de sept morceaux de poulet à griller ordinaire (comme le FCEN ne possède pour le moment aucune donnée sur le poulet biologique, les valeurs ne concernent que le poulet ordinaire). Les données brutes fournies par Silliker et l’analyse des données du présent rapport fournissent aux PPC des renseignements utiles pour continuer à promouvoir le poulet comme un aliment sain.

Les morceaux de poulet suivants ont été cuits conformément aux directives de cuisson des PPC et testés dans un laboratoire de Silliker à Markham, en Ontario :

  • Poitrine de poulet ordinaire et biologique (sans peau)
  • Poitrine de poulet ordinaire et biologique (avec peau)
  • Poitrine de poulet ordinaire avec la peau, peau retirée après cuisson
  • Hauts de cuisses de poulet ordinaire et biologique (sans peau)
  • Hauts de cuisses de poulet ordinaire et biologique (avec peau)
  • Cuisses de poulet ordinaire et biologique (sans peau)
  • Cuisses de poulet ordinaire et biologique (avec peau)
  • Ailes de poulet ordinaire et biologique

Principales Constatations

  • Tous les morceaux de poulet ordinaire et biologique peuvent faire l’objet de multiples allégations relatives à la teneur nutritive en vertu des règlements de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Ce rapport dresse la liste des allégations relatives à la teneur nutritive pour les morceaux de poulet ordinaire, soit les morceaux les plus souvent achetés par les consommateurs canadiens.
  • Les principales différences nutritionnelles résident dans le procédé de cuisson, avec ou sans peau. Bien que tous les morceaux de poulet puissent porter la mention « excellente source de protéines », qu’ils aient ou non la peau, les mentions « maigre » ou « extra maigre » ne s’appliquent qu’aux morceaux sans peau.
  • La teneur nutritionnelle de la poitrine de poulet est légèrement différente de celle de la viande brune. La poitrine contient davantage de niacine (vitamine B3) et moins de gras, y compris le gras saturé, que la viande brune, mais la viande brune a une plus grande teneur en zinc. La viande brune contient également davantage de vitamine B12 que la viande blanche, soit près de trois fois plus ou environ 74 % de la VQ. La teneur des autres vitamines et minéraux analysés n’est pas significativement différente entre la viande de poitrine et la viande brune.
  • Lorsqu’on compare les morceaux de poulet ordinaire et biologique avec peau, la principale différence réside dans la teneur en matière grasse. La peau des morceaux de poulet ordinaire présente davantage de gras que celle des morceaux de poulet biologique. Toutefois, une fois la peau retirée, la teneur en matière grasse de la viande est la même, qu’il s’agisse de poulet ordinaire ou biologique.
  • Une poitrine de poulet cuite avec la peau qu’on retire après la cuisson contient moins de gras et de calories, mais plus d’humidité qu’une poitrine sans peau. Ainsi, les consommateurs peuvent faire cuire leur poulet avec la peau, afin de retenir toute l’humidité et la saveur qu’ils aiment, puis retirer la peau avant de servir le poulet pour obtenir le même bienfait pour la santé qu’un morceau sans peau.
  • Enfin, il est difficile de faire des comparaisons concluantes entre nos données et celles tirées du FCEN en raison des différences entre les méthodes utilisées. Le laboratoire Silliker de Markham, en Ontario, a testé 15 échantillons aléatoires de la région métropolitaine de Toronto, tandis que les données de Santé Canada sont des moyennes pondérées de données brutes et agrégées tirées d’ensembles d’échantillons représentatifs à l’échelle nationale.

Cliquez ici pour télécharger le rapport complet.